Tout le monde a le droit de faire du sport
La discrimination à l'égard des gros ne m'est pas, non plus, inconnue, d'autant plus dans le contexte d'une activité physique. Par exemple, un jour, on m'a refusé de participer à une randonnée à l'étranger sur la base de mon IMC. Et pourtant, je n'ai aucune maladie ou trouble. On m'a simplement privée de la possibilité de montrer que j'en étais capable. Pour les organisateurs, il n'était pas question de revenir sur la question. Ce moment m'a fait terriblement mal, car il a prouvé une fois de plus que les gens se font immédiatement une opinion de moi sur la seule base de mon apparence physique. Je sais que je n'ai pas un corps d'athlète, mais cela ne doit pas pour autant me priver de profiter de la pratique d'un sport.
Aujourd'hui, deux ans se sont écoulés depuis cet incident. J'ai annulé mon abonnement à la salle de fitness parce que ce n'était pas vraiment mon truc. Et maintenant, je vais nager toutes les semaines avec mon meilleur ami. Vous vous demandez si on fait beaucoup de longueurs ? Pas toujours. Souvent, on se contente de se laisser flotter et de bavarder tout en restant, bien sûr, toujours en mouvement. Je m'entraîne également deux fois par semaine au BiBi à Anvers, un centre de fitness où l'on se sent bien et où l'accent est mis sur une relation saine à l'activité physique et à la nutrition. Cela m'a permis de mieux connaître mon corps et de l'apprécier d'autant plus maintenant.