Épreuves cyclistes de masse par excellence, les cyclosportives regroupent souvent des milliers de participants. Et donc des profils ce cyclistes bien différents. Découvrez 10 types de coureurs que l'on peut retrouver sur ces épreuves.
Le "futur pro" est affûté comme une dague. Il a bien entendu accès au sas prioritaire vu ses résultats précédents. Il vous mettra 10 km/h dans la vue sans transpirer. Quand vous arriverez tant bien que mal, il sera déjà douché. Si l’arrivée est jugée au sommet d’un col, il sera déjà redescendu quand vous entamerez l’ascension. Autant y être préparé. L’année suivante, avec un peu de chance, vous ne le verrez plus. Il roulera chez les pros.
Vos efforts ont payé. Vous avez perdu les quelques kilos qu’il fallait pour vous présenter sur la ligne de départ dans les meilleures dispositions, confiant. Bien entraîné, vous ne vous défendez pas mal dans les bosses. D’un coup, pourtant, vous vous prenez un courant d’air d’un cycliste qui traine quelques (ou plus) kilos en trop. En poussant sur ses pédales avec des mollets aussi imposants que vos cuisses, le "costaud" vous laisse sur place. Vous ne le reverrez pas. La vie est parfois mal faite.
C’est parti pour 150 km de course ! Le peloton vient à peine de s’élancer que vous apercevez un participant sur le bas-côté. C'est le "poissard", qui vient de crever de l'arrière. C’est la galère pour réparer, évidemment. Et la frustration n’arrange rien. Reste à prier pour que le poissard suivant ne soit pas vous.
Si le départ est prévu à 8h, le retardataire arrive sur le site de départ à 7h58. Mais hors de question pour lui de se placer en queue de peloton. Il va donc escalader les barrières Nadar pour se placer en ordre utile. Il essayera peut-être de vous dire qu’il doit retrouver un ami. Mais les plus sûrs d’entre eux ne disent rien et vous marchent sur les pieds. On l’aura compris, les retardataires ou "pressés" ne sont pas spécialement les cyclistes les plus sympas du peloton.
Les prénoms affichés sur les dossards, c’est top. Ça permet au public de vous encourager de façon personnalisée et souvent, ça fait du bien. Mais cela permet aussi aux autres participants d’entamer une conversation avec vous alors que vous êtes en plein effort. Dans le fond, c’est sympa. Mais quand vous êtes collé au bitume dans des pourcentages élevés, avouez que vous n’avez pas forcément envie de discuter.
Il y en a toujours et quelque part, c’est tout un art. Le “suceur de roues”, personne ne le voit. Il reste bien caché en queue de son groupe. À 35 ou à 22 km/h, la tactique est la même. Ne pas bouger. Et attendre les derniers hectomètres de la cyclo pour sprinter afin d’obtenir une placette. C’est pas forcément sympa pour ceux qui ont fait tout le boulot devant. Mais n’hésitez pas à appliquer cette tactique si vous n’êtes pas franchement bien préparé.
Il y en a toujours, des gens qui râlent. Parfois à raison, souvent à tort. La boisson énergétique proposée au ravito était trop sucrée, la médaille proposée à la fin de l’épreuve était moins belle que celle de l’année dernière alors que le prix de l’inscription était plus élevé: le râleur sera là pour relever tous ces éléments. Petit conseil aux râleurs invétérés: se concentrer sur ce qui s'est bien passé.
C’est le genre de cycliste qui se rend compte que son objectif de l’année arrive un mois avant le jour-j. Il a souvent passé un hiver compliqué sur les plans sportif et diététique. En dernière minute, il tente donc de se refaire un semblant de condition physique. Ce sera souvent insuffisant, évidemment. Mais le cyclo sous-entraîné est souvent courageux. Il finira donc l’épreuve, sans se soucier de son chrono.
Excité comme une puce, le “pétard mouillé” s’emballe dès le départ donné. Il tente de suivre les meilleurs. Directement en surrégime, il explose cependant en plein vol. Glissant de groupe en groupe, il doit rapidement faire une croix sur ses ambitions de classement. Il ne lui restera plus qu’à rallier l’arrivée, tant bien que mal. Le “pétard mouillé” peut aussi être victime d’un “jour sans”. Mais sa défaillance peut également être liée au point n°8...
Sur son dossard, vous pouvez voir qu’il fait partie de la catégorie des 70-79 ans. Et pourtant, il avance, régulier, tout en maîtrise. Lorsqu’il vous déposera dans un col, ça vous fera mal, évidemment. Puis vous vous direz que quand vous aurez son âge, vous aimeriez tenir la même forme que lui. Au boulot !
