Sport adapté, handisport : définitions
On commence donc par la définition du sport adapté, ça permet de répondre tout de suite au titre de l’article !
Parfois attirantes mais compliquées, les activités physiques et sportives sont pourtant accessibles aux personnes en situation de handicap mental ou physique. Alors, on essaye ?
On en parle de plus en plus et c’est tant mieux. Le sport adapté se fait petit à petit une place dans le paysage sportif. Mais le sport adapté, le handisport, les freins au sport, qu’est-ce que c’est exactement ?
On commence par vous expliquer les différentes définitions, avant de parler des obstacles que vous pouvez rencontrer dans votre rapport au sport et des solutions possibles.
Le sport pour tous, c’est par ici !
On commence donc par la définition du sport adapté, ça permet de répondre tout de suite au titre de l’article !
Le sport adapté
s’adresse aux personnes en situation de handicap psychique ou mental. C’est à dire les personnes présentant une déficience intellectuelle, une maladie mentale ou des troubles du comportement et de la conduite. En France, les sports adaptés sont regroupés sous la Fédération française du sport adapté, qui a pour but de proposer aux personnes des solutions pédagogiques pour pratiquer le sport.
Le handisport
s’adresse lui aux personnes en situation de handicap physique. C’est à dire les personnes présentant une déficience auditive, motrice ou visuelle. En France, c’est la Fédération française handisport (handicap moteur et sensoriel) qui propose une adaptation matérielle pour la pratique du sport.
Ces deux termes s'inscrivent dans ce qu’on pourrait appeler plus largement les freins au sport.
En effet, il y a le sport adapté et il y a aussi des périodes de notre vie qui nous demandent d’adapter notre pratique sportive.
On vous fait un petit tour d’horizon :
Les freins dans le sport, c’est comme la pression, c’est pour les roues ? Pas vraiment.
Les freins au sport, ce sont tous les inconvénients, les problèmes ou les expériences qui vont vous empêcher de vous lancer pleinement dans votre pratique sportive.
Évidemment, présenté comme ça, cela paraît aussi flou qu’un premier match de cricket, on passe donc aux exemples :
Il peut s’agir de handicap comme on en parlait plus haut, ou d’un problème temporaire : vous revenez d’une blessure ou d’une opération et vous devez adapter votre pratique sportive, bref “c’est pas le bon moment”. Ou alors votre activité doit prendre en compte votre condition physique (diabète, asthme, surpoids).
Et peut être que le sport, vous aimez ça, mais que votre emploi du temps, votre situation géographique, votre alimentation sont prioritaires. Bref, un amour contrarié… Ou bien “en ce moment, c’est compliqué” : vous voulez concilier le sport avec votre mode de vie incroyable et en pleine révolution. Une grossesse par exemple :)
Et parfois, la situation est plus simple : oui oui, le sport c’est très bien, mais ce n’est pas votre truc. Mauvaises expériences, pas de motivation, pas de coup de coeur ni d’étincelle… pas le grand amour quoi.
Et pourtant, même si vous êtes fâchés le sport et vous, les bienfaits sont nombreux. Au delà des bénéfices physiques, la pratique sportive vous offre aussi l’opportunité de vous déstresser, de prendre confiance en vous, de créer les relations, de vous affirmer… en bref, de vous épanouir et vous émanciper.
Alors comment renouer les liens avec le sport, ou commencer à s’apprivoiser ? Nous n’avons pas forcément réponse à tout ni de leçons à donner. Mais on vous apporte quelques pistes et quelques témoignages, sur des histoires qui n’arrivent pas qu’à vous.
Si vous êtes en situation de handicap, les comités régionaux de la fédération handisport et la fédération de sport adapté vous accueillent et vous accompagnent pour renouer avec votre pratique sportive ou découvrir le sport. Si vous êtes en situation de surpoids ou que vous avez des problèmes de santé, une possibilité est de vous faire accompagner par un coach, afin de mettre en place une pratique qui vous correspond. Bien sûr, l’avis de votre médecin joue un rôle central dans la mise en place d’une activité adaptée à votre condition physique.
Et pour le coaching, des solutions peu onéreuses existent : les coachs en ligne, les applications sur votre smartphone vous permettent de débuter à votre rythme. Justine, responsable des écrits chez DECATHLON nous en parle : “Quand j’ai repris le footing avec Decathlon Coach, j’étais incapable de courir jusqu’au coin de ma rue. J’ai découvert un programme qui m’a accompagnée pas à pas, du tout début jusqu’à mon premier 10 km”
Et en parlant de changement de mode de vie, la grossesse est une discipline sportive à part entière. De nombreuses pratiques existent pour continuer le sport pendant cette période d’aventure. Le but est de pratiquer une activité physique douce et courte, et bien entourée ! Si vous êtes motivée et/ou curieuse, votre clinique ou hôpital propose peut être des programmes d’accompagnement sportif pendant la grossesse. Bérangère raconte : “J’étais déjà sportive avant ma grossesse et j’ai continué à avoir une activité physique. A partir du quatrième mois, j’ai commencé à suivre des cours de sport dans l’établissement qui suivait ma grossesse. C’était amusant de repérer les femmes enceintes qui arrivent à la clinique en tenue de sport… et de comparer les ventres pour se rendre compte de ce qu’on est capable de faire à 4 mois et à 7 mois. On découvre ses limites, mais à l’envers ! Je n’ai rien fait que je n’aurais pas su faire seule, mais c’était rassurant d’être accompagnée par des professionnels. J’ai continué jusqu’à un mois du terme, où, là, même sortir du lit devient une activité sportive !”
Et vous, avec le sport c’est plutôt le grand amour ou “je t’aime, moi non plus” ?
N’hésitez pas à partager avec nous vos expériences et vos conseils pour adapter le sport à votre quotidien.
Et d’ici là, on vous souhaite une bonne fin de vacances et de belles aventures sportives !
Mordu des playgrounds, passionné des parquets, féru des bassins et grand amateur de sport en général.