L’impact du tabac chez un coureur
Les poumons, le cœur et jusqu’aux muscles pâtissent sévèrement d’une cohabitation régulière entre running et cigarettes ! Dès 2002, le Comité français d’éducation de la santé (CFES) mettait en garde sur certains points : - Le monoxyde de carbone, inhalé en fumant, favorise l’hypoxie, c’est-à-dire le déficit d’oxygène. - La nicotine entraîne une augmentation du rythme cardiaque et de la tension artérielle (même au repos) – et par ricochet une plus grande consommation d’oxygène par le cœur. - Le risque d’infarctus augmente chez les sportifs fumeurs de plus de 40 ans se soumettant à des efforts intenses. A propos des muscles, le CFES note : « Les muscles, comme les poumons et le cœur, ont besoin d’un sang riche en oxygène pour fonctionner efficacement. Or, le tabagisme a pour conséquence une vasoconstriction périphérique, qui entraîne une moins grande oxygénation des tissus. » La nicotine augmente en outre la production d’acide lactique.