En période hivernale on se demande souvent ce que l’on pourrait bien pêcher du bord. Le calamar est la pêche du moment.
La pêche des céphalopodes est une pêche ludique et relativement facile à mettre en œuvre. Les calamars se trouvent souvent dans des zones accessibles, vous les rencontrerez généralement lors des périodes relativement fraiches à partir de l'automne et ceci jusqu'en hiver. Dès les premières journées froides il est temps de sortir le matériel spécial "squid".
Les lieux de pêche sont assez simples à trouver. Les céphalopodes adorent les enrochements naturels ou artificiels bordés de zones vides qui leur permettent de se camoufler mais aussi de chasser efficacement.
Les ports, digues et jetées sont des spots idéaux car accessibles à tout type de pêcheur et souvent éclairés. Effectivement, les calamars sont plus actifs de nuit. La lumière des éclairages publics attirent le poisson fourrage et donc leurs prédateurs tels les calamars.
L’astuce pour savoir si le spot est bon est de regarder si l’on voit des taches d’encre au sol. Ces marques vous confirmeront que vous êtes au bon endroit.
Pour réussir à sortir de l’eau calamar et autres céphalopodes il faut adapter son matériel.
Premièrement la canne doit être très souple afin de détecter au mieux les « touches » de nos amis à tentacule.
Elle doit être légère pour ne pas parasiter les sensations, permettre une animation de turlutte très précise et mesurer de 2m40 à 2m70.
Notre gamme de cannes squid a été pensée complètement dans ce sens, grande sensibilité, beaucoup de souplesse et assez de solidité pour combattre les gros spécimens.
Le moulinet sera de taille 2500 ou 3000 en fonction de la longueur de canne pour équilibrer l’ensemble.
Le fil choisi peut être du nylon pour bénéficier de souplesse lors des combats et de facilité au montage. Ou alors de la tresse pour les plus expérimentés, ce qui permettra au pêcheur de lancer plus loin et d’avoir encore plus de sensation dans ses mains.
Les leurres utilisés sont des turluttes: des leurres munis de grappins et ressemblants à des crevettes.
L’idéal est d’avoir un panel de couleur assez large pour profiter au mieux des conditions météo.
Beau temps et eau claire on s’équipe en couleurs naturelles : bleues, vertes, gris, gambas
Lorsque le temps et la mer sont plus sombres, on va orienter notre choix sur des couleurs vives et phosphorescentes.
Les céphalopodes ne voient qu’en noir et blanc mais repèrent les nuances de couleurs de leur environnement, d’où le choix du colorama des turltuttes.
Pour le montage de la ligne il y a plusieurs choix possibles.
-Utiliser une turlutte plombée et la mettre en direct au bout de l’agrafe. On sera en contact direct avec les proies et le fond.
-Utiliser une turlutte flottante et lui ajouter un plomb en bas de ligne, cela donnera un montage « tataki » ou « drop shot ».
-Utiliser un montage composé de plusieurs turluttes, avec par exemple une ou deux flottantes sur la partie haute du montage et une plombée tout en bas (vous pouvez rajouter un plomb si la profondeur ou le courant sont plus importants)
Astuce: Le montage “drop shot” ou “tataki” est pratique et recommandé pour les débutants qui n’ont pas encore les sensations en main. Effectivement il permet de plomber la ligne comme on le souhaite (en restant dans les limites de puissance de la canne) de lancer plus loin et d’aller plus rapidement au fond avec moins de risque d’accrocher.
Concernant l’animation de la ligne, cela va dépendre de l’activité des céphalopodes sur votre spot.
Lorsqu’ils sont actifs on va faire des tirées verticales avec la canne de façon à faire danser la turlutte au dessus du fond (animation bichi-bachi). L’idée est d’avoir des pauses qui feront attaquer le céphalopode.
S' ils sont calmes alors on peut faire une animation lente en linéaire avec des pauses plus longues pour énerver les spécimens présents.
J’espère que ces conseils vous permettront à vous aussi de réaliser de belles sorties, avec la capture de beaux calamars.