ramassage de déchets sur les plages

Protégez votre terrain de jeu !

Chaque année, on trouve environ 64 000 kg de déchets le long de notre côte belge, soit presque 100 kg par kilomètre de plage. 95 % de ces déchets sont constitués de plastique. Une partie provient de l’arrière-pays, emportée par le vent ou par les rivières. Il s’agit d’un vrai problème global et sociétal, qui nécessite une solution commune. Et qui mieux que des athlètes ayant le sens du jeu en équipe pour relever ce défi ?

Les surfeurs belges renversent la situation

Antoine a fondé la branche belge de Surfrider Foundation Europe avec ses amis surfeurs il y a 6 ans. Sven du Surfclub Windekind à Coxyde lance la «Eneco~Clean Beach Cup» pour la dixième fois.

Antoine : «Les surfeurs sont généralement très sensibles aux problèmes environnementaux, liés aux plastiques. Chez les sportifs nautiques, il existe un principe comme «La règle de trois» qui vous oblige à rapporter au moins trois déchets chaque fois que vous venez remettre le pied à terre. Mes amis et moi étions également très préoccupés par la quantité de déchets que nous avons trouvés lors de nos sessions de surf. Quand je suis sorti de l’eau au Pays basque après la catastrophe pétrolière due au Prestige en 2002 et que mes pieds étaient pleins de taches noires de goudron, ma coupe était pleine. Nous avons ensuite créé la branche belge de Surfrider Foundation pour faire face aux changements locaux. Nous collectons des fonds, organisons des campagnes de nettoyage, prenons part aux discussions avec les gouvernements fédéraux et locaux et sensibilisons nos clients par le biais des médias sociaux.»

Heureusement, nous constatons une prise de conscience croissante, mais si les gens manquent de discipline, nous devons prendre encore plus de mesures. Cette année, nous oeuvrerons au projet «Plastic Free Restaurants», dans le cadre duquel nous responsabiliserons les services de restauration. En raison de leur petite structure organisationnelle, ils sont souvent obligés de rechercher des solutions jetables faciles, alors qu’il existe des alternatives réutilisables.

Sven : «Outre les actions de la Surfrider Foundation, mettre en place une grande action chaque année aide aussi. Pour la dixième fois déjà, nous organisons la «Eneco Clean Beach Cup ». Les déchets de 16 sites de la Côte belge sont ramassés dans ce cadre. L’an passé, environ 4 000 volontaires sont venus collecter quelque 5,5 tonnes de déchets de La Panne à Zeebrugge. Notre campagne de nettoyage est un concept global auquel chaque club de surf belge participe. Le club de surf O’Neill Beachclub de Blankenberge a ramassé lors de l’édition précédente près de 1 272,41 kg de déchets, un succès inattendu ! Ramasser les déchets une fois par an n’est évidemment pas la solution au problème, mais tous les petits efforts y contribuent. «Refuse, Reduce, Re-use & Recycle» est en tout cas notre slogan !»

www.enecocleanbeachcup.be

NE LAISSEZ RIEN D’AUTRE QUE LES TRACES DE VOS PAS

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Plogging

Apparu en Suède en 2016, le plogging (contraction du verbe plocka, ramasser en suédois, et jogging) - fait son apparition dans notre pays depuis peu : joggeurs, cyclistes ou randonneurs s’équipent d’un sac-poubelle et ramassent les déchets abandonnés sur leur parcours. Win-Win : un corps sain dans un environnement saint. Devant vous, il y a des détritus - mégots, papiers, cannettes, plastiques et autres déchets. Derrière, tout est propre ! Ça, c’est le bénéfice du plogging pour la nature.

Quant à vous : en ramassant, vous variez les mouvements de votre corps et enchaînez squats, burpees, flexions et étirements. De plus, vous intensifiez le fractionné de votre entraînement en changeant constamment de rythme. Sans compter qu’au plus vous récupérez de déchets, au plus le sac sera lourd, au plus votre effort sera intense. Et au plus la planète sera légère. Plogging d’avant-course au marathon de Namur Soucieux de préserver l’environnement, Nicolas Bonomi, organisateur du Namur International Marathon, a d’emblée inscrit son événement dans un cadre écoresponsable, avec la mise en place d’une charte à respecter au risque de se faire disqualifier, et l’utilisation de gobelets réutilisables. Pour l’édition du 12 mai 2019, l’organisation propose un plogging la veille de la course*. Équipés d’un sac Can-Guru, prêté en échange de leur carte d’identité, les participants parcourront 5 ou 10 km en ville à l’affût des déchets : un but gratifiant à leur entraînement !

*Inscriptions : http://www.namurmarathon.com/fr/green-project/plogging

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Sensibiliser

Chez DECATHLON, nous concevons, testons et utilisons de nombreux moyens pour réduire notre empreinte écologique. Nos actions vont de la collecte de produits usités au recyclage, en passant par l’utilisation de lampes à économie d’énergie, la réduction des emballages de produits, l’écoconception des produits, l’optimisation des transports, l’amélioration de la performance énergétique de nos bâtiments, etc.

Aujourd’hui, nous nous efforçons de sensibiliser l’ensemble de nos employés afin qu’ils ne perdent jamais de vue l’impact de leur travail quotidien sur l’environnement.

Le gourou du plogging

«Que nos activités sportives aient un impact positif sur la nature.» C’est en partant de cette devise prophétique, qu’en 2015 Lionel Van Eldom développe son concept CAN-GURU : un sac ventral, léger et hyper technique, destiné aux sportifs écoresponsables.

Sport, nature et écoresponsabilité

Fabriqués à la main dans des ateliers protégés en Belgique, à base de presque 100 % de matériaux recyclés, les sacs Can-Guru intègrent une poche ventrale, détachable et lavable. Ainsi, pendant votre course vous stockez les déchets ramassés dans la nature, qui seront à leur tour recyclés. La boucle est bouclée.

Plus d’un tour dans son sac

Ce n’est pas tout : ce sac ergonomique, version Plog, Run ou Walk, permet aussi le port et l’accès facile à vos accessoires indispensables - gourde, gels, frontale, smartphone, ou même vos bâtons de ski. Et, dans les tiroirs de Lionel : un Can-Guru waterproof, pour écumer les océans !

Une graine plantée

Ce sportif accompli, avec un ultra-trail de 360 km à son actif, envisage de développer son produit à l’étranger, mais via une production locale pour respecter la planète en évitant les transports de marchandises. L’ambition de cet entrepreneur idéaliste est bien de sensibiliser et changer les mentalités, en commençant par le sport.

Rééquilibrez votre empreinte sur le climat

Voyager a un énorme impact sur le climat. Parcourir le monde implique une responsabilité que vous, en tant que randonneur·se ou touriste sac au dos, intégrez le plus systématiquement possible à toutes vos décisions, de la préparation de votre voyage à votre destination. Mais ne la laissez pas pour autant vous empêcher de partir à la découverte.

Après tout, c’est en élargissant nos esprits que nous arriverons à devenir des globe-trotteurs responsables. Si vous aimez faire de la randonnée ou faire le touriste sac au dos en groupe, il vaut mieux opter consciemment pour une organisation qui organise des voyages socialement responsables. Les agences de voyages belges telles que Ecovoyageurs.com et Joker sont les pionnières d’une politique de développement durable d’un tel niveau, qu’elles appliquent à la sélection de leurs destinations de voyage, à la formation de leurs guides de voyage et au choix d’un transport responsable jusqu’à la destination et sur place. De nos jours, de nombreuses agences de voyages facturent déjà une compensation, correspondant à l’empreinte écologique de votre voyage. Par exemple, via un don aux fonds de compensation forestière pour soutenir des projets communautaires locaux.

Même les voyageurs indépendants peuvent le faire en calculant les émissions de CO2 et en les compensant en faisant un don à une oeuvre caritative. Greentripper.org est une plateforme belge sur laquelle vous pouvez contribuer spontanément à de nombreux projets climatiques nationaux et internationaux via un calculateur intelligent de CO2. Et qui a dit que voyager responsable était infaisable ?

Conseils pour un sac à dos responsable

Maintenant que vous êtes responsabilisé·e, on pourrait peut-être jeter un oeil à vos bagages. Que vous soyez randonneur·se ou touriste avec sac à dos : un bagage minimaliste est indispensable. Faites aussi cet exercice pour votre trousse de toilette : du « shampooing » au déodorant fait maison en passant par les serviettes hygiéniques, désormais vous pouvez aisément leur trouver des alternatives écologiques et sans déchets. Moins vous transportez de déchets, plus votre sac à dos~est léger, moins vous risquez de l’abandonner fortuitement.

Simple, n’est-ce pas ?