Vooroordelen over de (elektrische) fiets en step: terecht of niet?

Les préjugés sur le vélo (électrique) et la trottinette : justifiés ou non ?

Les deux roues sont de plus en plus nombreux sur nos routes. Et les préjugés qui vont avec aussi. À juste titre ou non ? Petit tour d'horizon.

Troquer sa voiture pour un véhicule à deux roues afin de se rendre au boulot, ce n'est plus une exception. Dans les grandes ville, l'émergence des vélos et trottinettes électriques partagés augmente aussi le nombre d'utilisateurs de deux roues. Ce succès grandissant ne va évidemment pas sans critiques, amusées ou virulentes de la part d'autres usagers de la route. Les préjugés ont la dent dure... Dans cet article, nous allons nous faire un plaisir de démêler le vrai du faux.
Selon notre expérience, bien sûr.

Avez vous déjà utilisé une trottinette ou un vélo partagé en ville ? Une application à télécharger, une carte de crédit à associer et hop, c'est parti. "Et la sécurité dans tout ça ? IL doit y avoir des accidents, non ?" Voilà un premier préjugé lié à l'utilisation des trottis et des vélos partagés. Les propriétaires de vélos électriques, eux aussi, peuvent en prendre pour leur grade. "Il pensent que la route leur appartient !" Eh oui, cette phrase, on l'entend souvent. Quand on vous parlait de préjugés. Nous nous sommes plongés dans les chiffres et les faits pour réfuter certaines affirmations.

Les chiffres que nous citons dans cet article proviennent d'une grande enquête menée par le Service public fédéral de la mobilité et des transports.

"Les vélos électriques sont pour les paresseux ou les vieux"

Les opinions sont peut-être en train de changer, mais c'était une remarque très fréquente, surtout lorsque les vélos électriques n'étaient pas encore aussi populaires. Je peux me prendre comme exemple vivant pour réfuter ces deux affirmations. Je me rends moi-même au travail sur un "speed pedelec" (45 km/h) depuis trois ans. Premièrement, je ne suis pas très vieux (du moins, je n'en ai pas l'impression) et deuxièmement, même avec une soi-disant "moto", j'ai vraiment le sentiment de faire de l'exercice au quotidien. Bien sûr, ce n'est pas la même chose que de rouler sur un vélo normal (ce serait bizarre...), mais je n'ai jamais eu l'impression de rouler sur une moto non plus.
Pour l'autre question, regardons les chiffres. Chez les moins de 55 ans, 23,7 % de la population utilise (parfois) un vélo électrique. Chez les plus de 55 ans, le chiffre s'élève à 22,3 % de la population. Alors, le vélo électrique, un truc de vieux ? Pas du tout !

P.S. : Non, les plus de 55 ans, je ne pense pas que vous soyez vieux. Je me base simplement sur les catégories d'âge de l'enquête. Finalement, on n'a que l'âge que l'on se donne !

"Et s'il pleut ? je préfère rester au sec pour aller au boulot"

Les pieds mouillés, le pantalon qui colle aux cuisses, votre gilet gorgé d'eau : ok, ce n'est pas drôle. On ne pourra jamais changer cela... Mais si ! Ne laissez pas la pluie être une excuse pour ne pas faire de vélo. Avec un bon équipement, c'est tout à fait faisable. Bien sûr, la chaussée est un peu plus glissante quand il pleut. Il ne vous reste qu'à adapter votre style de conduite, comme en voiture.

Bon, ok, sur une couche de neige ou sur les plaques de verglas, c'est différent. Ce n'est pas que ce soit impossible, mais bon, ça glisse vraiment. Dans ces cas-là, il vaudra mieux laisser votre deux-roues au repos.

“je perds beaucoup trop de temps”

Tout dépend bien sûr de votre trajet. Au quotidien, si vous vous rendez sans embarras de circulation au travail (ou ailleurs) en voiture, votre temps de trajet à vélo sera sûrement un peu plus long. Mais pour de nombreuses personnes coincées dans le trafic tous les matins et tous les soirs, la différence de temps de parcours est négligeable, voire inexistante. Pour les courts trajets urbains (+/- 5 km), vous irez même plus vite à vélo ! Je vais partir de mon exemple. Pour mon trajet d'Aarschot à Evere, il me faut une heure en voiture. À vélo (speed pedelec), il faut compter 15 à 20 minutes de plus. Ajoutez à cela une douche rapide et votre temps de parcours "porte à porte" est allongé d'une demi-heure.
Par contre, vous commencez votre journée l'esprit clair, plein d'énergie et sans les frustrations d'un trajet en voiture d'une lenteur angoissante. De plus, vous faites de l'exercice, vous polluez moins et vous pouvez obtenir de belles indemnités "transport vélo", auprès de votre employeur. Alors, les quelques minutes supplémentaires ne sont pas vraiment une perte de temps, si ?

"Impossible de transporter toutes mes affaires à vélo"

Bien sûr, je ne sais pas ce dont vous avez besoin dans votre cas, mais si je me base sur ma propre expérience, je peux facilement tout transporter à vélo, même sans sac à dos !

J'accroche deux sacoches étanches sur mon vélo. L'une contient mon sac à dos avec mon ordinateur portable, l'autre mes vêtements de travail et le nécessaire pour prendre une douche. Il me reste même de la place !

"Ils pensent que la route leur appartient"

C'est une phrase qui est utilisée dans les deux sens, mais elle émane souvent des automobilistes à l'attention des cyclistes. Commençons par enfoncer une porte ouverte : la route appartient à tout le monde, et avec un peu de responsabilité et de tolérance de part et d'autre, la cohabitation entre cyclistes et automobilistes ne doit pas forcément conduire à des insultes ou à des accidents. Pour les utilisateurs de "speed pedelec", il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Ce mode de transport oscille entre le vélo et le cyclomoteur (du moins au regard de la législation). La réglementation qui l'entoure est parfois située en zone grise. Les speed pedelecs ne sont pas toujours autorisés sur les pistes cyclables ou les chemins de halage. Dans ces cas-là, mais aussi lorsque les infrastructures cyclables sont inexistantes, la seule solution est donc la chaussée.

“ce sont des dangers de la route”

Si l'on additionne les chiffres des accidents sur nos routes belges, la voiture est bien sûr de loin la première. Logique, puisqu'il y en a beaucoup plus en circulation. Mais qu'en est-il des vélos et des trottinettes ? Est-ce vraiment si dangereux ? La première conclusion de l'enquête du SPF Mobilité et Transports est qu'il n'y a pas de différence significative entre les accidents avec un vélo ordinaire et avec un vélo électrique (jusqu'à 25 km/h). Si nous nous tournons vers les "speed pedelecs" (jusqu'à 45 km/h), nous constatons une légère augmentation (22 % contre 14 % pour les vélos normaux) du risque d'accident (allant d'un dommage à l'œil à un accident avec blessures graves). Il convient de noter que les pedelecs sont souvent utilisés pour des distances et des trajets plus longs, ce qui augmente logiquement le risque d'accident.

Les trottinettes électriques et surtout les trottinettes électriques partagés ont fait l'objet d'une grande attention médiatique ces derniers temps. Les chiffres des accidents par kilomètre parcouru, par rapport au vélo, sont plus élevés. Ce n'est certainement pas dû au moyen de transport en lui-même, mais plutôt à son utilisation.

En effet, les accidents sont plus fréquents lorsque deux personnes partagent la même trottinette... Ce que l'on peut souvent observer dans les grandes villes. Sans parler du possible état d'ébriété du pilote, au retour d'une soirée. Ce dernier point est particulièrement important. Car la conduite en état d'ébriété augmente considérablement le risque d'accidents. Et ce peu importe le moyen de transport !

Tom stouthuysen

Redacteur decathlon belgique

Je travaille chez Decathlon depuis 2013 et j'ai déjà utilisé la voiture, le train et le vélo (électrique) pour me rendre au travail. Dans cet article, vous pouvez lire mes conclusions, complétées par les chiffres de l'enquête du SPF Mobilité et Transports. Si je devais donner un conseil à chaque usager de la route belge, ce serait : "Détendez-vous, soyez tolérant envers tout le monde. Le cycliste que vous insultez fait en sorte qu'il y ait une voiture de moins sur la route, et donc moins d'embouteillages."

5 bonnes raisons d'aller au travail à vélo

Et si vous alliez travailler à vélo ? Voici nos bonnes raisons de franchir le pas. On vous l’assure, vous ne le regretterez pas.

Vélo et train ou vélo et voiture : trouvez la bonne combinaison

Pas toujours simple d’effectuer l’entièreté de votre trajet à vélo, peu importe la raison. Alors, n'hésitez pas à combiner !

Comment choisir un cadenas de vélo ?

Comment sécuriser son vélo ? Découvrez nos conseils pour choisir votre antivol vélo ou d'accessoires Decathlon. Antivol U, antivol pliant, antivol segment, antivol de cadre, antivol d'accessoires, lequel choisir ?