De la Grèce antique au calcio florentin en Italie
En Grèce antique, on pratiquait l’espiskyros, un jeu qui consistait à frapper et à lancer un ballon sur un terrain délimité. Variante du jeu grec, l’harpastum était un jeu de ballon pratiqué dans l’Empire romain avec des règlements pas forcément très clairs et de façon beaucoup moins structurée qu’aujourd’hui.
Inspiré du cuju, le kemari a été introduit au Japon au début du VIIe siècle. L’objectif était de maintenir un ballon en peau de daim dans les airs le plus longtemps possible avec les pieds.
Au Moyen Age, en France, la soule, mélange de football et de rugby, était un sport très brutal où pratiquement tous les coups étaient permis, et qui consistait à placer un ballon dans la cage de l’adversaire.
À la fin du XVe siècle, le calcio florentin apparaît en Italie. Le but du jeu était de porter un ballon rond dans le filet adverse. En raison de sa quasi-absence de règle, les matches s’arrêtaient souvent en raison d’un ballon éclaté ou de blessures graves.
Durant l’époque médiévale, le ballon de football était généralement fait d’une vessie de porc ou d’animal remplie de paille ou gonflée à l’air.