Si on revient à nos moutons :
- Le conditionnement classique, c’est l’association d’un stimulus neutre au départ, à une réaction non volontaire de l’organisme. L’exemple ultra connu est celui de la coche et du chien dont on parlait plus haut : lorsqu’on apporte de la nourriture au chien, celui-ci se met naturellement à saliver. Si on répète plusieurs fois le fait de faire sonner une cloche avant d’apporter la nourriture au chien, celui-ci va se mettre à saliver dès qu’il l’entend. A la fin de l’expérience, le stimulus neutre (faire sonner la cloche) déclenchera automatiquement une réponse involontaire de l’organisme (saliver), même si ensuite il n’y a pas de nourriture apportée. Ici, l’important à souligner est que la réponse est involontaire, c’est-à-dire que le chien.
- Le conditionnement opérant quant à lui, est un apprentissage qui naît des actions que le sujet (animal ou humain) fait lui-même, et de leurs conséquences. Par exemple, un enfant qui tend la main et touche la vitre brûlante du four va se brûler. Il aura mal, et il va apprendre que mettre la main sur la vitre du four = pas cool. C’est sa propre action de mettre la main qui lui aura permis d’apprendre que le four en marche brûle. C’est pareil pour les chevaux : si Hercule ouvre un jour (par hasard) la porte de son box, en sort et se goinfre de grains, il apprendra que son action d’ouvrir la porte mène à un truc très chouette, et va donc répéter l’action, et renforcer ce comportement.