Pas de formation à la française
Contrairement à l’écrasante majorité des footballeurs pros de l’Hexagone, Kevin Vandendriessche n’a pas connu un parcours traditionnel. Pas de centre de formation, donc. Jusqu’à ses 17 ans, Kevin a évolué dans le club de son village, Fretin, dans la banlieue de Lille. « Petit, mes parents ne pouvaient pas me suivre partout. J’ai eu quelques touches, mais j’étais bien dans mon petit club avec les copains. Footballeur pro, je n’y pensais pas vraiment. Je n’étais pas parti pour faire carrière. Cela s’est fait petit à petit, naturellement. J’ai toujours tout donné et j’ai été récompensé.» Après Fretin, c’est à l’US Lesquin - 5 kilomètres au nord - qu’il pose son sac. En CFA, il ne tarde pas à faire son trou en défense centrale et est alors repéré par Guingamp (Ligue 2) où il signe pour deux ans. « J’ai effectué une très bonne préparation avec le groupe pro. Quand la CFA (4e niveau du football français) a repris, j’ai fait une deuxième préparation physique. Ensuite, je n’avançais plus. Je n’ai pas fait de très bons matches avec la CFA, j’ai perdu confiance. Guingamp voulait quand même me garder, mais j’ai voulu retourner dans le Nord pour me ressourcer et reprendre confiance.» Cap sur Wasquehal !
(Photo : KV Kortrijk)