Il existe de nombreuses aides artificielles en équitation. Découvrez les en parcourant cet article et choisissez la plus adaptée à votre pratique.
En équitation, les aides sont définies comme les ressources que le cavalier possède pour communiquer et se connecter à son cheval. Pour répondre à la fonction d’aide, les appuis dont se sert le cavalier doivent d’abord agir, puis résister, pour enfin céder.
De manière générale, il existe deux types d’aides pour la pratique de l’équitation : les aides naturelles et les aides artificielles.
On définit les aides naturelles comme tout ce que le cavalier a déjà en sa possession : ses parties du corps. Les aides naturelles les plus utiles en équitation sont les mains (contrôle de l’allure, direction, contact avec le mors), les jambes (contrôle de l’allure, direction, équilibre) mais aussi le poids du corps (contrôle de l’allure, équilibre, assiette, direction…)
Les aides artificielles représentent toutes les aides additionnelles du cavalier. C’est à dire les aides que ce dernier doit se procurer, qu’il n’aura pas naturellement. Parmi ces aides, on retrouve : la cravache, les éperons, les enrênements ou encore la chambrière. Ces aides répondent à différentes fonctions et la plupart du temps, chacune d’entre elle répond à un besoin unique et précis.
Les deux types de cravache
La cravache classique
La cravache est un outil qui vient renforcer la jambe du cavalier. Elle est utile pour demander à un cheval d'accélerer, ou simplement lui demander de se corriger. Utilisée sur l'épaule, elle peut aussi faire guise d'encouragement, notamment en saut d'obstacles. La cravache se doit d'être utilisée avec précaution et ponctuellement.
La cravache de dressage
La cravache dédiée au dressage est aussi appelée "stick de dressage". Plus longue qu'une cravache ordinaire, elle permet de donner des indications précises, et des demandes d'impulsions légères.
L'éperon est une aide utilisable par le cavalier expérimenté. C'est un équipement qui s'accroche à la botte du cavalier et intervient pour des demandes plus précises et subtiles que la cravache. Les éperons n'agissent pas seulement pour l'impulsion, ils servent aussi d'aide dans la direction ou le travail approfondi du cheval.
L'enrênement est un outil placé sur le cheval (souvent attaché au filet et à la selle) et sert d'aide au cavalier pour demander la bonne posture à son cheval. L'objectif d'un enrênement est d'amener l'encolure du cheval vers le bas, de remonter sa nuque et son dos pour l'aider à se muscler et lui apporter une position de travail confortable. Il existe de nombreux enrênements plus ou moins exigeants ou contraignants pour le cheval, certains sont dépéndants (nécessitent une action du cheval), tandis que d'autres sont indépendants. Les enrênements les plus connus sont : les élastiques éducatifs, les rênes allemandes, le gogue ou encore la martingale. Tout comme les éperons, ils doivent être utilisés par des cavaliers experimentés ou encadrés d'un moniteur.
En conclusion, chaque aide artificielle est mise à disposition pour faciliter la communication entre le cavalier et le cheval. L'objectif de ces outils est de travailler le cheval dans le bon sens et en aucun cas l'utilisation des aides artificielles doit être spontanée,.L'usage quotidien de ces aides, ne sera que néfaste puisque, premièrement il se montrera comme une contrainte pour votre monture qui perdra le plaisir de travailler sous votre selle. Enfin, l'usage récurrent implique que les effets escomptés de ces aides soit fortement diminué avec le temps.