Par exemple :
- N’intégrez jamais les chevaux d’un coup au pré, mais dans la mesure du possible, faites une intégration progressive. L’idéal, c’est toujours de mettre le nouveau dans un paddock adjacent pour qu’ils se découvrent avec la protection d’une barrière.
- Laissez du temps, et évitez les changements trop réguliers. S’il y a eu intégration, comptez trois bonnes semaines avant stabilisation du groupe.
- Assurez-vous que chacun ait de l’espace pour brouter, s’abriter, et boire dans le pré. Plus les ressources vitales sont inaccessibles ou peu accessibles, plus cela génère de la tension. Par exemple, un unique râtelier pour un groupe de 6 risque d’empêcher certains de se nourrir, générer du stress et des disputes. Un seul abreuvoir automatique pour un grand groupe peut également empêcher les chevaux en bas de la hiérarchie de boire, puisqu’en général, les chevaux se déplacent ensemble pour leurs activités. Imaginons que le premier a fini de boire, lorsque ça sera le tour du 10ème, le premier sera peut-être déjà en train de repartir au fond de la prairie et le 10ème peut donc se sentir obligé de suivre le groupe.
En prairie 24/24, vous devez d’emblée assurer un abri à votre cheval. Qu’il soit artificiel ou naturel, il doit avoir l’option de s’abriter du vent, des mouches, du soleil ou de la pluie s’il le souhaite. De même, cette ressource doit être accessible à tous les membres du groupe.
Enfin, un hébergement en prairie peut avoir des conséquences sur le poids de votre cheval. Ceci dépend grandement des régions dans lesquelles le cheval se situe - un cheval vivant dans le Sud de la France n’aura pas les mêmes sols et prairie qu’un cheval vivant en Belgique. Par exemple, dans la moitié Nord de la France, bon nombre de chevaux vivant en prairie H24 sont en surpoids, et l’on doit régulièrement envisager de leur mettre un panier de pâturage pour limiter la casse. Ensuite, dans les régions où l’herbe est riche, on observe souvent des chevaux légèrement gonflés ou ballonnés.