Lorsqu’elle frappe ...
La première chose à faire est d’agir, et ne pas réfléchir : de la glace, du chaud, un strap, les premières minutes sont cruciales.
Mais c’est souvent plus facile à dire qu’à faire, car les premières questions affluent déjà dans ta tête :
“Est-ce que j’ai vraiment entendu craquer ?”
“Ce n’est pas si grave que ça, si ?”
“Combien de temps ça va me prendre pour me soigner ?”
“Est-ce que je serai remis sur pied d’ici le quart de finale de coupe ?”
Ces questions, il faut les éviter, les réfréner, se concentrer sur l’instant présent. Car très vite, les émotions et le subconscient nous envahissent, comme envoûtés par ses charmes, et nous font basculer dans le déni.
Face au coach, aux coéquipiers, aux collègues, et surtout à Madame en rentrant le soir, on minimise en se disant : « Non, ce n’est pas si grave ne t'inquiète pas, demain ça ira mieux...». Et le pire dans tout ça, c’est qu’on commence à y croire, et à s’en persuader soi-même.
Deux options s'offrent à toi. Soit te morfondre, à la limite de la déprime, soit y voir une opportunité, celle de se battre pour revenir encore plus fort.