2/ Pourquoi utiliser la maltodextrine?
La maltodextrine n’a pas de saveur sucrée, se digère facilement et est bien tolérée par l’organisme, contrairement au fructose par exemple (le sucre des fruits).Son intérêt dans une boisson énergétique est sa faible osmolarité (faible concentration moléculaire dans la boisson), c’est le principe des boissons isotoniques. En ayant une pression osmotique proche de celle du plasma sanguin, la boisson est bien mieux digérée au niveau intestinal. Par exemple, avec une boisson riche en glucose plutôt qu’en maltodextrine, l’osmolarité de cette boisson serait plus élevée et donc moins digeste.
AVANT :
Augmenter les apports glucidiques durant les 3 jours précédant une épreuve permet d’augmenter le stock de glycogène musculaire. Le glycogène représente notre stock de carburant : c’est la forme de stockage du glucose dans le corps humain. Il n’est pas toujours évident d’augmenter ses apports glucidiques par l’alimentation, d’autant plus qu’il est déconseillé de manger plus que d’habitude, sous peine d’engendrer une petite fatigue supplémentaire. L’utilisation de la maltodextrine sous forme de boisson prend alors ici tout son sens : les boissons à base de maltodextrine sont des boissons très concentrées, qui restent isotoniques (voire hypotoniques), donc très bien tolérées par l’organisme et au goût très peu prononcé en sucre.
PENDANT ET APRÈS :
Les boissons de l’effort ont pour objectifs d’aider à la récupération musculaire, d’apporter de l’énergie et de maintenir une hydratation optimale. Or si ces boissons ne contenaient que des glucides à fort index glycémique (glucides simples), elles seraient hypertoniques et favoriseraient donc la déshydratation. Elles auraient aussi un goût sucré très prononcé. C’est là que la maltodextrine entre en jeu car elle va apporter une grande quantité de glucides faiblement osmolaires, donc de l’énergie, qui plus est, digeste. De plus son faible goût sucré permet d’éviter l’écœurement dû au sucre durant l’effort.