Quand tu étais enfant, que recevais-tu en cadeau ?
“Comme tout le monde, des jeux vidéo. Mais aussi des MicroMachines, je ne sais pas si ça existe toujours… Et évidemment des balles et des raquettes (sourire).”
Avant d’en voir passer des dizaines entre ses mains, Steve Darcis (37 ans) a reçu sa première vraie raquette de tennis. Aujourd’hui, elle trône toujours dans son garage.
Jeune footballeur au Standard de Liège, notre ambassadeur Artengo s’est retrouvé 38e mondial au tennis 22 ans plus tard. «Retraité» depuis janvier 2020, il est aujourd’hui coach du team pro de l’AFT (Association Francophone de Tennis).
“Comme tout le monde, des jeux vidéo. Mais aussi des MicroMachines, je ne sais pas si ça existe toujours… Et évidemment des balles et des raquettes (sourire).”
“Très bien, oui. J’avais reçu une raquette Major bleu ciel et mauve. C’est la première raquette qui m’a permis de jouer au tennis un peu plus sérieusement. Aujourd’hui, elle est toujours dans mon garage.”
“Dès mon plus jeune âge, j’ai joué au football et au tennis. Je jouais au football au Standard de Liège et j’étais suivi par la fédération au tennis. Je savais qu’à un moment donné, je devrais faire un choix. C’était compliqué parce que j’adorais les deux. Mais à 11 ans, j’ai opté pour le tennis et j’ai intégré le centre de formation de l’AFT, à Mons, en internat. Le Standard a appelé ma maman pour que je continue le foot, je n'étais donc peut-être pas trop mauvais… Mais je n’ai jamais regretté mon choix. Mes parents ne m’ont pas poussé vers l’un ou l’autre, ils m’ont vraiment laissé choisir.”
“Je pense sincèrement que les pousser vers un sport en particulier, ce n’est pas un bon signal. Les enfants doivent toucher un peu à tous les sports pour développer leur psychomotricité. D’autres activités comme la musique, par exemple, peuvent également les aider à se développer.”
“Camille (8 ans) et Ana (4 ans) jouent toutes les deux au tennis, 1 heure par semaine, dans mon club à Aywaille. Elles s’amusent super bien et prennent du plaisir à y retourner semaine après semaine. Pour moi, c’est tout ce qui compte. Et si un jour elles font autre chose, je serais content aussi.”
“À 18 ans. J’étais dans le Top 10 mondial chez les juniors, j’ai terminé l’année à la 7e place. Ça commençait à ressembler à quelque chose. Je me suis dit que j’allais me laisser deux ans pour percer dans le tennis et finalement, ma carrière a duré près de 20 ans…”
“C’est difficile de retirer un moment en particulier. J’ai connu quelques énormes moments qui m’ont tous marqué de manières différentes. Il y a bien sûr mes deux titres ATP, ma victoire face à Rafael Nadal, nos deux finales de Coupe Davis... Je retiens aussi les Jeux olympiques de Londres et ma victoire face à Thomas Berdych, alors 7e mondial, sur le central de Wimbledon.”
“J’ai connu quelques moments de doute, des blessures. Jeune, j’ai fait certaines sorties que je n’aurais peut-être pas dû faire. Mais tout cela fait partie de mon parcours. Je suis super fier de ce que j’ai pu réaliser et je n’ai pas de regrets.”
“En partant à l’internat à 11 ans, puis en habitant rapidement seul, j’ai rapidement acquis une autonomie et un certain sens des responsabilités. Disons que j’ai été mature plus tôt que certains et je sais que je dois avant tout compter sur moi-même.”