Pourquoi roule-t-il ?
Quasiment une drogue
"Pour moi, rouler à vélo est un besoin, explique André. C'est quasiment une drogue, je suis addict. Sur une année, il n'y a que deux ou trois jours où je ne roule pas."
Cette passion, il la partage avec Josiane, son épouse, qui l'accompagne lors de certaines de ses sorties. "En 2021, la météo n'est pas aussi favorable qu'en 2020, poursuit André qui a (un tout petit peu) réduit la voilure. Ma motivation a peut-être un peu baissé, aussi. Mais j'en suis tout de même à 10593 kilomètres parcourus au 2 août. À cette date, j'en suis à 478 heures de vélo (vélo d'appartement compris), soit près de 20 jours."
Lors de ses sorties, André ne se met pas dans le rouge. Il en garde sous la pédale pour pouvoir repartir le lendemain, voire une deuxième fois sur la journée. "Je ne suis jamais fatigué, explique-t-il. Je prends du plaisir, je me relaxe. Je vois la nature changer au gré des saisons. Après la douche qui suit l'effort, je me sens toujours très bien."
Le vélo, pour André, c'est aussi les rencontres. "J'ai rencontré beaucoup de gens grâce au vélo. En Espagne, en France, en Italie... Certains sont devenus de vrais amis. Le côté relationnel du vélo est donc important pour moi. Via Strava, je suis aussi en contact avec quelques sportifs. C'est mon fils qui m'y a inscrit voici quelques années et j'y ai pris goût."