Annelies a retrouvé la forme après sa blessure: “j’ai besoin de me fixer des objectifs quand je cours"

Jusqu’à ses 16 ans, Annelies a pratiqué la natation intensivement, 20 heures par semaine. Elle s’est ensuite essayée à plusieurs sports, sans forcément être assidue. C’est après sa deuxième grossesse, en mai 2019, qu’elle a repris la course à pied. “J’ai eu un diabète de grossesse. Après ça, je me suis rattrapée sur la nourriture pendant quelques mois. Puis à un moment, je me suis dit qu’il était temps d’arrêter. J’ai commencé à courir.” La course à pied est rapidement devenue une thérapie, une bouffée d’oxygène. Annelies court seule. À son rythme. “La course à pied, c’est juste moi et ma musique (NDLR: Sa playlist “Annelies loopt” est suivie par près de 2000 personnes sur Spotify). J’essaye d’aller courir trois fois par semaine.”

Mona (5 ans) et Oscar (bientôt 3 ans) sont remplis d’énergie. Annelies adore ses deux enfants, évidemment, mais elle a parfois besoin de se retrouver avec elle-même. “Quand je vais courir, c’est aussi pour ne pas être avec eux pendant un moment. Mais ils sont aussi une grande source de motivation pour moi. Je veux être un exemple pour eux, être une maman énergique, en bonne santé. Et je dois aussi pouvoir les suivre quand on roule à vélo en famille !” Bien sûr, avoir deux enfants en bas âge nécessite parfois quelques adaptations. “Il faut être flexible. En semaine, je vais souvent courir le soir, quand les enfants sont au lit. Parfois, c’est compliqué. Mais si on va courir deux fois ou même une seule plutôt que trois, ce n’est pas grave. Tout est OK, il ne faut pas se mettre trop de pression.” Et puis il ne faut pas oublier que les enfants ont aussi un papa, Wesley. “Quand il passe du temps avec les enfants, il ne ‘babysitte’ pas. Il remplit son rôle de père. Il est aussi un peu sportif. Il a aussi ses moments pour rouler à vélo.”