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Sans nos habitudes, on se sent perdu
Fumer est une routine. Souvent provoquée par l’ennui, associée à l’alcool, utilisée comme moyen de relaxation ou de gratifcation. Remplacez cette manie par une saine addiction : un sport qui vous plaît. Démarrer vos journées de travail et de week-end par un quart d’heure de marche sera déjà un bon début.
Variations d’humeur et stress
Le sport soulage le stress et les sentiments de dépression ou d’anxiété causés par le sevrage de nicotine.
Le manque du rush de nicotine
Le sport peut faire diminuer le besoin physique de fumer et même le supprimer. En effet, il vous fait sécréter des substances qui ont un effet comparable à celui de la nicotine et active les mêmes zones du bien-être dans le cerveau.
Kilos en plus
La nicotine présente dans les cigarettes diminue votre appétit. Abandonner la cigarette peut aussi vous faire manger en guise de compensation. Le sport vous aidera à penser à autre chose et à brûler les calories. La musculation en particulier peut en plus accélérer votre métabolisme de façon à ce que vous stockiez moins de graisses.
Moins bien dormir
Arrêter de fumer peut perturber votre cycle de sommeil. Le sport est un somnifère naturel. Plus d’infos sur ce sujet en page 58 de ce magazine.
Important : si vous êtes fumeur, consultez d’abord votre médecin avant de vous lancer dans un sport. Mieux vaut pratiquer une activité modérée à intervalles réguliers plutôt que faire du sport de manière intensive une fois par semaine.
Bonne réussite. vous pouvez le faire !
"À mon premier essai sans tabac, j’ai pris 8 kg et j’ai donc craqué à nouveau. Le deuxième essai fut le bon. Avant d’arrêter totalement de fumer, j’ai augmenté considérablement mon activité sportive. Je me sentais limitée physiquement, avec le coeur qui s’emballait et les poumons en feu. Je me suis fnalement rendue « accro » au sport et j’ai pu me sevrer de cigarette. Que du bonheur ! Depuis, je n’ai jamais arrêté la course à pied. Et je ne suis pas prête de recommencer à fumer."
"Je viens d’avoir 59 ans et j’ai arrêté de fumer il y a 26 ans. Je courais déjà mais pas de longues distances. Un jour les collègues de travailm’ont dit « Arrête de fumer, tu courras mieux et plus longtemps. » Le soir en rentrant du boulot, ma femme m’a demandé si je voulais qu’elle m’achète un paquet de cigarettes. Je lui ai dit non. Le lendemain matin, j’ai fait mes abdos et mes pompes, j’ai déjeuné, et je suis parti au travail. Vers 16 h je me suis rendu compte que cela s’était bien passé et je n’ai plus jamais repris. J’ai couru 4 à 5 fois par semaine à raison de 1h15 suivant l’interval training jusqu’à mes 50 ans. Depuis je fais du vélo et je marche un jour sur deux. Je roule environ 1h30 et je marche parfois jusqu’à 3 heures."
"J’ai arrêté de fumer car, lors de la préparation physique d’avant-saison footballistique, j’ai cru ne plus savoir respirer et je suffoquais. Je m’étais donné à fond et au bout de 9 km de course, alors que c’est une distance faible, je ne savais plus respirer ni reprendre mon souffle. Il m’a bien fallu 30 minutes avant de pouvoir boire et me sentir plus ou moins bien. Après avoir repris mes esprits, je me suis directement dit « J’arrête de fumer. » Cela fait maintenant 8 ans que j’ai arrêté, tout comme mon épouse qui m’a suivi. Je continue le sport et je me sens eaucoup mieux. J’ai retrouvé du goût, du souffle et il ne faut pas négliger l’aspect financier !"
"Je me suis mise à la course à pied il y a 6 ans. Au début je ne courais pas plus de 300 mètres et j’étais au bout du rouleau, c’était vraiment pathétique... Les résultats chez le pneumologue n’étaient pas jolis : 69 % de capacité respiratoire... Être aussi peu en forme à 22 ans a été un choc. J’ai arrêté de fumer il y a un peu plus de 5 ans et bien que je ne suis toujours pas une marathonienne, je suis tout de même fière de mon amélioration Après un check-up chez le pneumologue, j’ai amélioré ma capacité respiratoire : plus de 80 % !"