Comment devient-on pisteur-secouriste ?
Devenir pisteur-secouriste quand on est Belge ? Pas forcément gagné d'avance, mais avec un peu de bonne volonté, c'est possible...« Je partais skier une semaine par an avec mes parents, rembobine le pisteur-secouriste de Châtel. J'ai toujours été passionné par la montagne, par le ski. J'avais vraiment envie de faire de la montagne et du ski mon boulot à temps plein. Je me suis renseigné sur différents métiers et pisteur-secouriste était vraiment le métier qui m'attirait le plus par sa variété.»
Quel niveau de ski ?
« Je n'avais pas du tout le niveau de ski suffisant quand j'ai commencé à m'intéresser à la formation et au métier. Donc j'ai fait deux saisons en station en tant que skiman (loueur de skis), ce qui m'a donné l'occasion de skier beaucoup sur mes jours de congés et d'acquérir le niveau nécessaire pour me lancer dans le test d'entrée.»
Test technique et formation
Ce «test technique», c'est la clé d'entrée pour la formation (brevet d'état) de pisteur-secouriste. Mais c'est quoi ? « Une descente libre de 400 mètres à 600 mètres de dénivelé, en hors-piste. Le plus important, c'est de se démarquer, d'être solide sur ses skis, rapide et engagé, tout en restant prudent.» Une fois ce test (très sélectif) réussi, place à la formation qui verra les "apprentis pisteurs" se perfectionner en secourisme puis se familiariser "en conditions réelles" à leur futur métier.