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Immergez-vous en milieu tropical avec herlinde !

"Il m'est arrivé de rencontrer des indigènes qui vivaient leur vie, isolés dans la nature."

"Il m'est arrivé de rencontrer des indigènes qui vivaient leur vie, isolés dans la nature. C'est un choc culturel qui vous donne matière à réfléchir et qui vous laisse une trace..." Herlinde

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Pourquoi partir dans la jungle ?

"J'adore me retrouver loin des espaces urbanisés et fortement peuplés. Je préfère m'immerger dans une région où la faune et la flore sont spécifiques et différents de ce que je connais. Je n'ai pas vraiment choisi de faire du trekking en milieu tropical. Je voyageais dans des pays tropicaux et ce genre de treks est venu naturellement sur mon chemin.

Je pense que la jungle n'est pas un milieu accessible à tout le monde. Il y a certaines réalités à considérer avant de tenter l'expérience. C'est un milieu humide et chaud, où vous transpirez abondamment. Il est compliqué de se sécher et de se rafraîchir car il y fait tout le temps humide. Vous êtes entouré de toutes sortes d'insectes et reptiles, vous sentant au loin et vous approchant. Ces conditions ne sont pas modulables, il faut faire avec ! Mais ne vous tracassez pas, on s'y fait une fois qu’on l'a accepté..."

Dans quelle région es-tu partie et avec quel équipement ?

"J'ai réalisé plusieurs treks en Colombie, au Vietnam, au Sri Lanka et au Panama. Je suis toujours partie avec un petit sac à dos comprenant quelques essentiels notamment de l'eau, du répulsif, un imperméable, des chaussettes sèches, etc. 

J'ai toujours dormi dans des bivouacs aménagés. Parfois, il y avait des lits superposés avec des moustiquaires, parfois des hamacs (également avec moustiquaires). Au Sri Lanka, j'ai également dormi dans une tente placée sous un abri en métal. Au Vietnam, j'ai dormi sous un abri métallique où il y avait un "lit" qui ressemblait à une table. Dans l'ensemble, c'était dans des conditions assez basiques. Mais j'ai adoré !

Comme j'ai une mauvaise orientation, je marche toujours avec un guide. Sur des petites randonnées, je pars parfois seul mais seulement quand l'itinéraire est clairement balisé. J'ai entendu quelques histoires de randonneurs sous-estimant la jungle et se perdant. Il arrive parfois que vous perdiez vos compagnons de vue, même s'ils sont qu'à quelques mètres. La plupart du temps, il y a un chemin qui est tracé ; nous n'avons jamais eu à nous frayer un chemin à travers la jungle."

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Qu'est-ce qui t'a marqué le plus dans cette expérience ?

"J'adore me retrouver loin, dans des endroits qui semblent inaccessibles. C'est souvent physique, ce qui me convient bien. Dans un environnement comme la jungle, vous vous sentez comme enfermé, votre vue étant souvent limitée à quelques mètres. Les rares fois où vous atteignez un point de vue, vous ne voyez que des nuances de vert foncé. Vous êtes complètement entouré par la nature ! Et c'est splendide !

Après une bonne journée à randonner dans la chaleur et l'humidité, une fois arrivés au bivouac, nous étions accueillis avec une bonne bière froide ! Chaque petit ruisseau ou cascade faisant office de frigo... Une très belle récompense pour refroidir son corps.

Il m'est arrivé de rencontrer des indigènes qui vivaient leur vie, isolés dans la nature. C'est un choc culturel qui vous donne matière à réfléchir et qui vous laisse une trace..."

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Et concernant les moustiques ?

"Ah, les moustiques ! Ils étaient bien présents. Mais dans l'ensemble, je n'ai pas été trop embêtée. J'ai la chance de ne pas trop les attirer. Il faut cependant appliquer du répulsif et ne pas oublier de le faire souvent car avec la transpiration, il s'en va assez vite. De même lorsque vous traversez une rivière. Dans les zones de bivouac, la plupart des endroits où les moustiques sont en nombre, des moustiquaires sont fournies. Pas la peine donc d'en acheter une en Belgique "au cas où". Je l'ai fait, je ne l'ai pas utilisé pendant toute une année. Le tout est de se renseigner avant.

Lors de mon trek au Sri Lanka, nous avons été confrontés à des sangsues. Et ça, ce n'est pas très agréable. C'était même dégoûtant. Je restais immobile et je voyais le sol bouger. Ça grouillait de partout. Elles venaient dans ma direction car elles me sentaient. J'avançais donc, en essayant de ne pas y penser."