Au cours d’un entraînement intensif, il y a formation d’acide lactique. Celui-ci se divise en lactate et en protons (d’hydrogène+). Ces protons veillent à une réduction du pH (acidité) musculaire et sanguin ayant un impact négatif sur les performances. Lorsque le pH diminue de 7,0 (au repos) à une valeur égale ou inférieure à 6,5 en état de fatigue, les muscles perdent leur contractilité et leur force empêchant ainsi le sportif de poursuivre son entraînement avec la même intensité. L’organisme possède des tampons au niveau musculaire et sanguin pour contrecarrer cette acidité.
La carnosine est un tampon musculaire. Elle est constituée de deux acides aminés: la bêta-alanine et l’histidine. La bêta-alanine est le précurseur limitant la vitesse, à savoir que la quantité de bêta-alanine présente déterminera la quantité de carnosine qui sera produite et que l’histidine est présente en abondance. Il a été démontré qu'il était possible d'augmenter la concentration de carnosine au niveau musculaire, tant chez les sportifs amateurs que chez les sportifs bien entraînés, grâce à un apport supplémentaire en bêta-alanine.
Le tampon constitué par la carnosine augmentera en raison de l’apport supplémentaire en bêta-alanine et permettra ainsi aux sportifs de maintenir leur entraînement intensif plus longtemps. L’ajout de zinc à Beta-Alanine Slow Release contribue à un métabolisme acido-basique normal.
Qui tirera profit de Beta-alanine?
Des études scientifiques montrent que Beta-alanine augmenterait les performances dans le cadre d’exercices extrêmement intensifs qui se prolongent au moins pendant quelques minutes, tant chez les sportifs amateurs que les sportifs bien entraînés. L’exercice physique de moins d’une minute ne sera probablement pas amélioré par la consommation de Beta-alanine.
Beta-alanine peut avoir un effet bénéfique dans le cadre d’un exercice physique où l’acidification joue un rôle majeur:
- exercices extrêmement intensifs soutenus pendant 1 à 7 minutes (2.000 m en aviron, 200 à 400 m en natation, 2 à 4 km de course sur piste, 800 à 3.000 m de course, 1.500 à 3.000 m de patinage de vitesse, etc.)
- Exercices maximaux brefs et répétés (tels qu’un entraînement par intervalles, les sports d’équipe ou de raquette)
- les exercices intensifs à la fin d’un entraînement d’endurance prolongé (tels que le cyclisme sur route, la course de fond)